Une présence récente...
J'ai déjà évoqué l'histoire de sa présence au Québec de cette espèce il y a maintenant sept ans. Pour celles et ceux qui l'ignorent, ce merveilleux chanteur estival enchantait tout Montréal dans les années 1990, tellement que l'on observait alors une diminution importante des populations de moineaux domestiques dont il semblait prendre la place. Je l'ai même croisé en plein centre-ville de Montréal, repéré par son chant mélodieux. C'est d'ailleurs de par son chant qu'il est apparu dans l'est de l'Amérique du Nord. En effet, il s'agit d'un oiseau dont sa distribution naturelle s'étendait de l'extrême sud-ouest des États-Unis et d'une grande partie du Mexique. Capturé dans l'Ouest américain et vendu illégalement dans l'est dans les années 1940, justement pour la beauté de leur chant, les échappés et relâchés au fil des ans ont petit à petit augmenté sa distribution de telle sorte que maintenant nous le retrouvons partout au sud du Canada et aux États-Unis. Depuis que je m'intéresse à l'ornithologie, sa présence a beaucoup diminué, j'entends beaucoup moins son chant un peu partout comme c'était le cas à la fin du siècle dernier, mais il y demeure tout de même présent. Et nous pouvons le retrouver en hiver sur de sites où il y a des postes de mangeoires, comme ici à L'Île-des-Sœurs. Quoique bien silencieux en cette période de l'année, il n’en demeure pas moins que sa rencontre en saison froide est toujours bien agréable.
ƒ/8.0 | 1/100 | ISO 1250 | - 1/3 EV
Nous apercevons sur cette image le mâle de la femelle que je vous ai présentée récemment. Il s'agirait de ce nouveau couple qui semble bien s'être établi dans ce secteur du parc. Emmanuel et moi avons baptisé ceux-ci Pierrette et Pierrot — le prénom du grand-père qu'il n'a pas connu. Les conditions météorologiques et la vision de ce spécimen tout enneigé dans sa cavité aux allures d'une butte, elle aussi bien enneigée, m'ont inspiré cette manière différente et quelque peu fantaisiste que j'ai de vous rapporter mes observations.
Soir de tempête!
Le vent s'était soudainement levé, au même moment, la neige s'était mise à tombée à plein ciel. Partons-nous tout de même? Oh oui! Sans hésiter, nous avons foncé, bravant la route bondée de voitures ralenties par les conditions qui venaient de changer. Nous devions faire rapidement, le jour allait nous quitter bientôt. L'objectif demeurait le même depuis les derniers jours : allions-nous pouvoir observer ce petit diable dans la nouvelle cavité d'où je l'avais vu littéralement émerger en début de nuit dans les tout premiers jours de l'année? Une si belle et singulière cavité. Malgré les obstacles et cette neige qui se faisait de plus en plus persistante, nous avons engagé notre marche dans le boisé. Ayant repéré la femelle facilement, je me suis installé pour la capter avant qu'elle quitte sa position du jour. Pendant ce temps, Emmanuel amorçait ses pénibles déplacements dans la neige dense qui ne cessait de tourbillonner devant nous, et ce fut la révélation... Il était là au sommet de la cavité d'où nous l'attendions depuis sa première vision, une semaine auparavant, lui aussi défiant ce misérable temps tel un petit Yéti, tel un téméraire et courageux Ewok! Il nous restait encore un peu de lumière. J'ai pu figer la scène sous son regard persistant, tout juste avant son départ pour rejoindre sa belle. Le vent venait de tomber, la neige cessa, prenant une petite pause avant de poursuivre un peu plus tard en cette nuit de tempête annoncée. Nous avons pu retourner sans crainte d'un retour périlleux nous réchauffer dans nos réconfortantes chaumières, heureux d'avoir été en mesure d'observer et capter Pierrot tout enneigé dans sa si jolie cavité.
Le vent s'était soudainement levé, au même moment, la neige s'était mise à tombée à plein ciel. Partons-nous tout de même? Oh oui! Sans hésiter, nous avons foncé, bravant la route bondée de voitures ralenties par les conditions qui venaient de changer. Nous devions faire rapidement, le jour allait nous quitter bientôt. L'objectif demeurait le même depuis les derniers jours : allions-nous pouvoir observer ce petit diable dans la nouvelle cavité d'où je l'avais vu littéralement émerger en début de nuit dans les tout premiers jours de l'année? Une si belle et singulière cavité. Malgré les obstacles et cette neige qui se faisait de plus en plus persistante, nous avons engagé notre marche dans le boisé. Ayant repéré la femelle facilement, je me suis installé pour la capter avant qu'elle quitte sa position du jour. Pendant ce temps, Emmanuel amorçait ses pénibles déplacements dans la neige dense qui ne cessait de tourbillonner devant nous, et ce fut la révélation... Il était là au sommet de la cavité d'où nous l'attendions depuis sa première vision, une semaine auparavant, lui aussi défiant ce misérable temps tel un petit Yéti, tel un téméraire et courageux Ewok! Il nous restait encore un peu de lumière. J'ai pu figer la scène sous son regard persistant, tout juste avant son départ pour rejoindre sa belle. Le vent venait de tomber, la neige cessa, prenant une petite pause avant de poursuivre un peu plus tard en cette nuit de tempête annoncée. Nous avons pu retourner sans crainte d'un retour périlleux nous réchauffer dans nos réconfortantes chaumières, heureux d'avoir été en mesure d'observer et capter Pierrot tout enneigé dans sa si jolie cavité.
ƒ/8.0 | 0.3 | ISO 500 | - 1/3 EV
Une redoutable chasseuse... La suite.
J'y suis retourné à la rencontre de ce si beau et fascinant juvénile. C'est justement sa juvénilité qui nous permet de l'observer et de le capter à satiété en ce lieu. Mais pas toujours à la distance souhaitée. Comme ce fut le cas lors de mes deux premières visites. Cette fois-ci le soleil était au rendez-vous. Il me semble que je ne l'avais croisé celui-là que depuis des lunes... Dès notre arrivée, bien matinale, la petite bête fut localisée comme nous le voyons ici. Elle aussi profitait des premiers rayons du soleil. Elle aussi semblait les apprécier, tout comme nous. Une journée à peine froide, où le vent est juste assez piquant. À peine. Comme nous les aimons. Je pouvais enfin profiter de la proximité souhaitée qui allait me permettre de vous présenter des portraits de l'animal, si généreux. Un grand, grand plaisir. Nous la voyons ici, cette jeune Pie-grièche, le bec légèrement entrouvert, nous permettant d'apprécier sa forme, cet outil qui la rend si féroce lorsqu'elle se présente, soudainement, devant les petits rongeurs à peine plus petits qu'elle, ils n'y échappent pas. Trop redoutable cette chasseuse!
ƒ/8.0 | 1/400 | ISO 640 | - 1/3 EV
Un bien court passage!
Voilà plus d'une semaine que je procède à une tournée quotidienne au Domaine Saint-Paul, histoire de ne pas manquer la présence potentielle du magnifique spécimen de forme rousse — du fameux roux-rouge comme la belle Charlotte de LaSalle. Et bien, ce beau roux n'y est plus. Aucune surprise! Ce spécimen a été observé au beau milieu du territoire d'Hervé et Aline près des chaises vertes. Cette dernière n'a jamais été revue depuis le passage à l'automne 2022 des deux Chouettes rayées qui ont tant ravis les passants, les ornithologues et les photographes. Mais beaucoup moins les Petits-ducs! Ce territoire, devenu en quelque sorte vacant, a fait place à un nouveau couple, observé quant à lui à quelques reprises depuis le début du mois de novembre, chacun à leur tour, dans les cavités du même arbre, un hêtre à deux cavités (une face à l'est et l'autre face à l'ouest). Je ne fus donc aucunement surpris, au lendemain de l'observation de ce Petit-duc aux belles teintes de roux (dont j'ai manqué son observation ce jour-là), de constater non seulement son absence, mais de trouver au petit matin dans la même cavité la femelle de forme grise du nouveau couple. Son mâle était de l'autre côté du sentier, dans l'autre hêtre, celui à deux cavités, scrutant avec avidité les parages afin de s'assurer que l'intrus ne reviendrait plus les opportuner dans leur territoire. Leur dortoir. C'était là, la toute première fois que j'observais les deux membres de ce nouveau couple la même journée, chacun de leur côté. C'est cette femelle que je vous présente aujourd'hui, celle que j'ai trouvée dans la même cavité où la veille le Petit-duc tout roux avait passé la journée.
Voilà plus d'une semaine que je procède à une tournée quotidienne au Domaine Saint-Paul, histoire de ne pas manquer la présence potentielle du magnifique spécimen de forme rousse — du fameux roux-rouge comme la belle Charlotte de LaSalle. Et bien, ce beau roux n'y est plus. Aucune surprise! Ce spécimen a été observé au beau milieu du territoire d'Hervé et Aline près des chaises vertes. Cette dernière n'a jamais été revue depuis le passage à l'automne 2022 des deux Chouettes rayées qui ont tant ravis les passants, les ornithologues et les photographes. Mais beaucoup moins les Petits-ducs! Ce territoire, devenu en quelque sorte vacant, a fait place à un nouveau couple, observé quant à lui à quelques reprises depuis le début du mois de novembre, chacun à leur tour, dans les cavités du même arbre, un hêtre à deux cavités (une face à l'est et l'autre face à l'ouest). Je ne fus donc aucunement surpris, au lendemain de l'observation de ce Petit-duc aux belles teintes de roux (dont j'ai manqué son observation ce jour-là), de constater non seulement son absence, mais de trouver au petit matin dans la même cavité la femelle de forme grise du nouveau couple. Son mâle était de l'autre côté du sentier, dans l'autre hêtre, celui à deux cavités, scrutant avec avidité les parages afin de s'assurer que l'intrus ne reviendrait plus les opportuner dans leur territoire. Leur dortoir. C'était là, la toute première fois que j'observais les deux membres de ce nouveau couple la même journée, chacun de leur côté. C'est cette femelle que je vous présente aujourd'hui, celle que j'ai trouvée dans la même cavité où la veille le Petit-duc tout roux avait passé la journée.
ƒ/8.0 | 1.6 | ISO 400 | - 1 EV
Première observation 2024!
Voici ma toute première observation 2024 à Angrignon. Je n'y étais pas allé le Premier de l'an, m'étant contenté d'une balade au Domaine Saint-Paul à L'Île-des-Sœurs. Malgré une grande tournée Petit-duc maculé, je n’en ai trouvé aucun aux cavités connues. J'ai bien cherché à en découvrir des nouvelles, mais en vain. J'étais presque arrivé à la sortie du parc — un peu débité de ma randonnée qui allait se terminer sans avoir aperçu un seul oiseau — au moment où j'ai entendu et vu cette fort jolie femelle Grand Pic marteler avec avidité cet arbre. Rarement vu une matinée aussi tranquille côté aviaire en ce lieu. Ce n 'est que pendant que je captais dame Pic que j'ai observé en haut d'un arbre situé tout près mes premières Mésanges à tête noire, Sittelles à poitrine blanche et Pics mineurs de l'année, même un Goéland m'a alors survolé. Finalement, ma première visite annuelle du parc ne fut pas un échec.
ƒ/7.1 | 1/125 | ISO 640 | - 2/3 EV
Rare privilège!
Captée à la fin du mois d'octobre, il s'agit de la toute dernière fois de l'année 2023 où j'ai pu observer Albert bien installé dans une de ses belles cavités; de loin le plus généreux de tous les Petits-ducs maculés que je connaisse. Il se présente souvent dans des cavités basses et vastes le mettant bien en valeur. Cette journée-là, je l'observais avec mon ami Emmanuel dans la dernière heure du jour lisser son plumage lorsqu'il a quitté la cavité de façon hâtive : au lieu de le voir la quitter 30 minutes après le coucher du soleil, comme à son habitude, il est sorti près de 10 minutes avant que le soleil disparaisse de l'horizon, en se perchant sur ce tronc qui jonchait le sol non loin devant sa belle alcôve du jour. Rare privilège! Il nous a en quelque sorte offert un beau cadeau de fin d'année en se présentant à nous pendant que la lumière du jour me permettait de le capter ainsi! Remarquez son anomalie à l'œil droit, mis bien en évidence sur cette image, nous observons cette dernière depuis l'automne 2020. Il y a donc lieu de croire que celle-ci a peu d'impact sur ses facultés de redoutable chasseur!
ƒ/8.0 | 1.3 sec. | ISO 800 | - 5/3 EV